Le cosmos est un lieu surhumain dont nous faisons partie, visible à l’œil nu, la Voie lactée en est la preuve tangible. 

En 2015, lors d’un bref passage à Paris, j’ai vu une réplique grandeur nature de l’atterrisseur spatial Philaé. Ce petit robot - sorte de marmite à facettes montée sur vérins et recouverte de panneaux solaires - était en réalité, à ce moment même, en train de réaliser des prélèvements sur la comète Tchouri. Devant l’étrange artéfact posé au sol, je prenais soudain conscience que les connaissances nouvelles que nous allions recevoir de ce milieu irréductiblement hostile à toute vie humaine, tenaient justement à la curiosité, à l’imagination, à l’ingéniosité propres à ces mêmes humains.

Space opéra est une tentative d’évocation de la dimension infinitésimale de l’homme au sein du cosmos, dont une boîte d’allumettes - objet tenant dans le creux de ma poche - serait le véhicule. Les matériaux constitutifs de ces pièces sont un clin d’œil aux artifices déployés pour créer les décors des superproductions de cinéma, dont le "space opéra" est un des genres les plus populaires.

Matériaux : Boîtes d’allumettes, sequins, cales de chantier, peinture pour meubles,

cire, colle.

Space opéra - Module n°2

Boîtes d’allumettes, sequins, cales de chantier, peinture pour meubles, cire, colle.

H 23,5 x L 12,5 x P 10 cm

Space opéra - Module n°7

Boîtes d’allumettes, sequins, cales de chantier, peinture pour meubles, cire, colle.

H 21,5 x L 14 x P 14,5 cm