>> L'heure du loup
Un crâne d'animal trouvé sur une prairie sauvage du Parc national du Mercantour croise le chemin d'une tenture chinoise brodée d'oiseaux et de fleurs. Le choc des contraires créé par la rencontre de ces objets de nature si éloignée et l'imaginaire qu'elle suscite donnent l'impulsion à cette série d'images. Le crâne et le jardin de soie deviennent ici les emblèmes antagonistes des pulsions de mort et de vie. Une dualité qui est au cœur des histoires d'amour passionnelles qui alimentent la chronique des faits divers. À la place du portrait gardé près du cœur en souvenir de l'amant férocement aimé, c'est sa tête blanchie qui en devient le mémento.
Le loup qui rôde dans le titre de cette série est l'animal à la symbolique ambivalente associé dans de nombreuses cultures à la vie et à la mort, à la protection et à la destruction. Sigmund Freud l'associait, dans l'inconscient, aux pulsions primales, notamment sexuelles. Une interprétation dans le droit fil de l'expression populaire ancienne : voir le loup, qui signifie, pour une jeune fille, avoir eu des relations sexuelles avant le mariage.
Série de huit photographies numériques - 2024
L'urne I
L'amphore I
L'urne III
Le médaillon III
Autres travaux
L'HEURE DU LOUP
TEATRINI
CE QUI ME PASSE PAR LA TÊTE
DEPART
A ZERO
DAPHNÉ, LE RÉVEIL DU LAURIER
SPONSORISES
AU FOND DES CHOSES
TRACE INCRUSTÉE
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DES ZOMBIS DANS LE PAPIER GLACÉ
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